À la Maternité…
Nous voilà dans notre chambre d’hôpital. Nous… Fabien, Tessa & Moi. Notre nouvelle famille s’installe doucement. Ses premières petites affaires sont placées dans sa table à langer, pendant que je bois une bouteille d’eau minérale d’un trait. Il faut dire que c’était quand même du sport cet accouchement, et que pour éviter d’être sondée de façon répétitive, il n’est pas conseillé de boire.
Pendant plusieurs heures, il m’est impossible de savoir si j’ai envie d’aller aux toilettes. Par peur d’un accident, j’essaie d’y aller régulièrement. Mais on m’a averti que je ne pourrai me lever seule la première heure, à cause de l’épisiotomie.
Nos parents impatients de rencontrer notre petite merveille, s’empressent à tour de rôle de nous rendre visite. Quelle émotion! Le regard fier de Fabien, et ceux remplis de tendresse de nos parents. Ce n’est que le second jour que quelques personnes de la famille et nos amis les plus proches ont fait le déplacement. Nous souhaitions plutôt recevoir à la maison au calme, à ma demande, déjà épuisée par tant de de nouveautés.
Je profite de la présence de Fabien pour enfin me diriger vers la douche. Gros moment de solitude! L’épisiotomie ne me permettait pas de me baisser, et évidemment, j’ai fait tombé le shampoing à terre, ainsi que mon produit intime PH neutre, dont vous avez besoin lors des premières toilettes. Obligée d’appeler au secours ma maman qui s’apprêtait à partir. Ouf! Je peux enfin me sentir propre, enfin tout est relatif, parce qu’à la suite de l’accouchement, une sorte de vague de sang surgit de nulle part: les règles! Du coup c’est séchage rapide et bonjour la serviette hygiénique de compétition. L’hôpital fournit de grosses protections, mais par précaution j’utilisais également des serviettes hygiéniques de nuit avec rabats, afin d’éviter tout débordement.
Retour au lit, tout me paraît une épreuve tant je suis courbaturée et fatiguée. Je ne peux m’empêcher de regarder mon nouvel amour de bébé toutes les secondes. J’ai conservé mon fameux coussin d’allaitement Big Flopsy de Red Castle qui m’a suivi tout au long de ma grossesse (je vous en parle dans mon article « La Grossesse & Moi »), il apaise mon dos grâce à la posture que je peux prendre avec. Surtout que je peux à peine poser les fesses sur le matelas, car pour tout vous dire, l’accouchement m’a offert un cadeau dissimulé et de dernière minute: Welcome hémorroïde. Pendant un mois, j’ai utilisé la crème Titanoréïne, afin de me soulager.
Je marche seulement dans la chambre et jusqu’à la nurserie. Heureusement car j’ai beaucoup de mal à me déplacer. Surtout à cause de mon ventre qui se retrouve comme attiré vers le sol « le poids d’un ventre vide ».
À la Maison
J’ai fait une sortie précoce, c’est-à-dire que j’ai fait la demande de sortir une journée plus tôt qu’à la normale. Habituellement, pour un accouchement sans césarienne, on compte 3 jours à l’hôpital. Pourquoi cette décision? Tout simplement parce que c’était Noël! Je ne pouvais imaginer ma soirée sans toute notre famille auprès de nous.
De retour à la maison, nous étions tellement heureux de présenter Tessa à Lucky, notre petite malinoise, et lui faire découvrir sa chambre, son espace rien qu’à elle.
À peine les bagages posés, je décide de faire une sieste pour reprendre un peu d’énergie, avant le repas de fête qui nous attend. Même si en réalité, nous faisons la surprise à notre famille! En effet, les nuits à l’hôpital étaient plutôt courtes voire inexistantes. Tessa pleurait beaucoup, et surtout les biberons sont à donner toutes les trois heures au début.
Je vous rassure, une semaine à suffit à ce que je me sente un peu mieux. Je me tenais à nouveau droite et petit à petit mon ventre se réduisait.
Dans mon prochain article, je vous partage ma routine quotidienne post-accouchement. Et non, ce n’est pas fini! On dit que les effets post-grossesse peuvent durer aussi longtemps que la période de gestation. N’hésitez pas vous aussi à me raconter vos expériences post-accouchement!
So Sarah Lifestyle ♡ 